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samedi 31 janvier 2015

Visites répétées d'un pygargue à tête blanche à l'Oratoire Saint-Joseph et heurts avec les faucons pèlerins

Hier vendredi 30 janvier, jeudi 29 janvier et très vraisemblablement mercredi 28 janvier, un pygargue à tête blanche a visité le secteur de l'Oratoire Saint-Joseph. La femelle faucon pèlerin l'a attaqué jeudi alors que mercredi les 2 faucons pèlerins ont chassé à grands cris un oiseau non-identifié du voisinage immédiat de l'Oratoire Saint-Joseph. Retour sur ces 3 journées.

Mercredi 28 janvier 
Les 2 faucons pèlerins Spirit et Éole étaient perchés sur la façade de l'Oratoire donnant sur le parking supérieur depuis au moins 13h50. Peu après 14h15 alors que je me déplaçais vers un endroit plus propice à leur surveillance, j'entends de puissants cris d'alerte. Je me retourne: les 2 faucons étaient toujours sur leur perchoir, et les cris venaient du mâle, qui s'est envolé quelques secondes plus tard. Rapidement j'ai pu voir 2 faucons dans les airs mais un bref coup d’œil à la façade de l'Oratoire m'a permis de constater que la femelle avait aussi décollé. Au milieu des cris qui continuaient, j'essayais en vain de comprendre ce qui se passait. Les 2 faucons ont fini par s'éloigner en direction sud-est. C'est seulement à ce moment-là que j'ai enfin vu le 3ième oiseau - malheureusement trop brièvement pour l'identifier - qui était poursuivi par les 2 faucons. À cause de l'intensité de la réaction des faucons, mon impression à ce moment-là était que soit ils avaient échappé de peu à une attaque d'un prédateur ou plus vraisemblablement qu'il s'agissait d'un troisième faucon pèlerin. À la lumière de ce qui s'est passé les jours suivants, je considère maintenant comme très plausible que les faucons ont repéré le pygargue alors qu'il était très proche. En particulier mon incapacité à voir l'intrus et le fait que les faucons semblaient eux-mêmes indécis avant de prendre la direction sud-est pourraient s'expliquer par le fait que l'oiseau avait momentanément disparu derrière l'Oratoire.

Jeudi 29 janvier
Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui se passait, j'y suis retourné le lendemain. Cette fois les faucons pèlerins étaient perchés sur la façade avant de l'Oratoire: Spirit était en train de manger et Éole attendait de plus en plus impatiemment son tour. À 14h19 Éole s'est emparé de ce qui restait de la proie et l'a emporté à l'autre extrémité de la façade. Moins de 4 minutes plus tard, Spirit s'est soudain mise à alarmer (moins fort et plus brièvement qu'Éole la veille) et a décollé.

Jeudi 29 janvier: Spirit part intercepter le pygargue, en criant
Éole a suivi dans la foulée mais je le soupçonne d'être revenu très rapidement se poser à l'Oratoire pour continuer son repas (en tout cas il mangeait quand Spirit est revenue). Cette fois j'ai tout de suite vu la cible de Spirit, approximativement dans la direction sud-ouest: l'oiseau était encore loin mais sa grande taille le rendait facilement visible. D'ailleurs lorsque Spirit l'a rejoint, la différence de taille était évidente. L'oiseau me semblait noir, ou en tout cas très sombre. Entre mes tentatives (infructueuses) de faire la mise au point sur les 2 oiseaux, j'ai pu voir à plusieurs reprises Spirit prendre de l'altitude et piquer sur l'intrus. L'intrus a été obligé de faire demi-tour et j'ai ensuite perdu de vue les 2 oiseaux à cause de la distance. Entre le départ de Spirit et son retour à l'Oratoire, il s'est écoulé moins de 3 minutes. L'intrus pouvait être un pygargue, un grand corbeau, une grande buse ou à la limite une très grosse femelle pèlerin. L'observation du lendemain allait permettre de trancher en faveur du pygargue.

Ce même après-midi Spirit a aussi brièvement attaqué une corneille, qui pourtant passait à bonne distance de l'Oratoire. Cela s'est passé à 14h45. Il est tentant de penser qu'il s'agissait d'un défoulement causé par le stress de son combat avec le pygargue.

Vendredi 30 janvier
À mon arrivée à l'Oratoire à 13h44 j'ai constaté que les faucons étaient absents, ce qui n'était pas très étonnant puisqu'il avait neigé le matin et qu'il continuait encore à neiger par intermittence. À 14h soudain je le vois. Il devait être au-dessus du parking supérieur. Un grand oiseau noir, planant pas très haut.  

Aucun doute cette fois sur la nature de l'oiseau: un pygargue à tête blanche, adulte à en juger par son bec jaune. Le pygargue a fait quelques tours au-dessus de l'Oratoire, avant de prendre de l'altitude et de se diriger vers l'École Polytechnique de Montréal. Comme il s’enfonçait encore plus dans le territoire des faucons pèlerins, j'ai espéré qu'il se ferait refouler et que j'aurais droit à un second passage mais cela ne s'est pas produit.


Les précédents
Ce n'est pas la première fois que les faucons pèlerins de l'Université de Montréal confrontent un pygargue à tête blanche. Voici 2 précédents:
  • Le 11 mai 2014, un pygargue à tête blanche survolait l'Université de Montréal quelques jours après la naissance de 3 fauconneaux sur la tour de l'Université de Montréal. C'est Roger, le faucon pèlerin mâle résident d'alors, qui a attiré mon attention sur lui en alarmant et en prenant de l'altitude pour l'intercepter.
   


dimanche 18 janvier 2015

Buse à queue rousse et renard en détresse au Vieux-Port de Montréal

Deux observations inhabituelles pour moi faites ce samedi après-midi 17 janvier 2015 au Vieux-Port de Montréal, secteur bassin Alexandra.

La buse était perchée sur le silo 5 avant de s'envoler, de tourner en rond au-dessus du bassin Alexandra et de disparaitre en direction sud-ouest. Merci à tous ceux et celles qui ont l'identifié sur la liste ornitho-qc.



Le renard roux se trouvait sur la glace et semblait ne plus savoir comment regagner la terre ferme. Dans une tentative de se réchauffer du vent glacial qui soufflait à ce moment-là il s'est roulé en boule sur la glace. J'ai alerté les autorités du Vieux-Port mais lorsque je suis revenu sur place il n'était plus visible. Espérons soit que le renard ait trouvé par lui-même le chemin de la terre ferme pour pouvoir s'abriter, soit que la patrouille l'ait retrouvé et ait pu le secourir.








jeudi 15 janvier 2015

Accouplement de Spirit et Éole à l'Oratoire Saint-Joseph - bonne chance au nouveau couple!

Peu après midi j'ai filmé un accouplement de faucon pèlerin à l'Oratoire Saint-Joseph. L'examen des photos et vidéos montre que la femelle a une bague rose à la patte droite: il s'agit donc sans surprise de Spirit. En revanche le mâle est bagué, or Roger - le partenaire habituel de Spirit - n'est pas bagué. Les observations des derniers mois suggèrent que le mâle est Éole, un des fils de Spirit né en 2011...

L'accouplement
Aujourd'hui c'était la 3ième fois de l'année que j'essayais de voir les faucons pèlerins de l'Université de Montréal. Lors de mes 2 précédentes tentatives je n'en avais vu aucun. À 10h39 j'ai repéré au zoom, depuis l'École Polytechnique, 2 oiseaux perchés sur des ornements de la face avant de l'Oratoire Saint-Joseph - presque certainement les faucons pèlerins. Malheureusement le temps que j'arrive sur place ils avaient disparu.
Mais à 11h30, alors que je revenais d'une petite marche derrière l'Oratoire, ils étaient là, exactement aux positions que j'avais vues depuis l'École Polytechnique. Pendant un bout de temps les faucons se contentaient de lisser leurs plumes, sans la moindre communication. À midi 10 alors que je filmais ce qui s'est avéré être la femelle, l'accouplement s'est produit:

Tout de suite après l'accouplement le mâle a filé comme une flèche vers la rue Queen Mary: je croyais déjà qu'il allait attraper une proie dans la foulée mais il a fait demi-tour et est revenu se percher sur l'ornement d'où il était parti pour s'accoupler.

À 12h16, la femelle a quitté, suivi immédiatement par le mâle. Ils se sont apparemment posés un peu plus loin, sur la façade de l'Oratoire Saint-Joseph donnant sur le parking supérieur. Cependant quand j'y suis arrivé, seul un des faucons était visible près de l'ancien nid de branches. Il a rapidement quitté en direction sud-est puis a viré à gauche.

À 12h44 un des faucons - la femelle semble-t-il - était de nouveau présent sur la façade de l'Oratoire donnant sur le parking supérieur. Cette fois le faucon a filé dans la direction opposée, c'est-à-dire en direction de Queen Mary. J'ai quitté l'Oratoire et j'ai examiné de plus près les façades du Collège Notre-Dame,  de l'institut de gériatrie de Montréal et de l'hôpital Queen Mary mais sans succès.



Identification des faucons
Depuis l'automne 2014 les observations suggéraient qu'il pourrait y avoir eu un changement de mâle à l'Université de Montréal: Roger, le compagnon de toujours de Spirit, semblait avoir disparu alors qu'Éole, un de leur fils né en 2011, était très présent à l'Université. De plus à l'automne 2013, un autre couple de faucon pèlerin avait été observé à l'Université de Montréal
Dans ce contexte il était particulièrement important de tenter d'identifier les 2 faucons impliqués dans l'accouplement d'aujourd'hui.

La femelle a une bague rose à la patte droite: il s'agit donc de Spirit.




Le mâle est indiscutablement bagué aux 2 pattes comme le montre ce petit montage: ce ne peut donc pas être Roger, qui n'est pas bagué. De plus la photo suivante montre une bague de couleur verte à la patte droite.
Il semble donc bien s'agir d'Éole.


Une copie de l'accouplement du 17 janvier 2014?
Le 17 janvier 2014 Spirit s'était accouplée exactement au même endroit. Comme aujourd'hui les deux faucons étaient silencieux (sauf pendant l'accouplement lui-même). À l'époque j'avais pris pour acquis que le mâle était Roger. Mais était-ce vraiment le cas ?

La vidéo suivante montre le mâle. Aucune bague n'est visible. Il semble donc bien s'agir de Roger.




Salut Roger!
L'accouplement observé aujourd'hui entre Spirit et Éole met sans doute fin au dernier petit espoir de revoir Roger. Roger a été le père de 15 fauconneaux - dont 13 ont pris leur envol - entre 2009 et 2014: voir ma présentation de Roger et Spirit pour les années 2009-2013. Il n'hésitait pas à s'attaquer à des oiseaux plus grands que lui lorsque ceux-ci s'approchaient trop près du nid: urubus mais aussi pygargue à tête blanche. C'est d'ailleurs peut-être Roger qui a tué la buse à queue rousse trouvée morte sur le campus le 20 mai 2014 (se pourrait-il qu'il ait été blessé durant ce combat ?). Il secondait aussi volontiers Spirit lors de la couvaison et se montrait un excellent pourvoyeur lorsqu'il s'agissait de remplir les becs affamés. Pour toutes ces raisons, il gardera une place de choix dans nos mémoires.

Mais la vie continue. Nul doute que Éole saura être digne de son père. Bonne chance à lui et à Spirit!






jeudi 8 janvier 2015

Faucons pèlerins de Montréal: retour sur l'année 2014

L'année 2014 aura été marquée principalement par 3 évènements: un premier envol spectaculaire à l'Échangeur Turcot, la découverte d'un nouveau site de nidification à l'Incinérateur des Carrières et la disparition du mâle de l'Université de Montréal, remplacé par un de ses fils.

Voyons cela plus en détail, site par site.

Université de Montréal
L'année a commencé avec la mise en fonction par Faucons de l'UdM d'une nouvelle caméra située juste en face du nichoir et orientable, qui a permis tout au long de la saison d'obtenir des images et vidéos spectaculaires.

Spirit a pondu son premier œuf le 29 mars. Deux autres œufs ont suivi le 31 mars et le 3 avril. Les naissances sont survenues les 6 et 7 mai. Le baguage - qui a eu lieu le 30 mai - a permis d'apprendre qu'il s'agissait comme l'année dernière de 3 mâles, prénommés Alizé, Mistral et Nordet. Entre temps, le couple a reçu une visite de taille le 11 mai: un pygargue à tête blanche! C'est Roger qui a attiré mon attention sur lui en se mettant à alarmer et en prenant de l'altitude pour aller à sa rencontre. Le 20 mai, c'est une buse à queue rousse juvénile qui est trouvée morte non loin de la tour. Les premiers vols des fauconneaux ont eu lieu entre le 13 et le 15 juin. Le 29 juin Spirit est surprise en train d'examiner un nid de branches à l'Oratoire Saint-Joseph. Personne ne sait comment ce nid est arrivé là; des employés pensaient qu'il avait été placé par nous! Quoi qu'il en soit, les faucons le trouvent intéressant:  le 5 juillet, les 2 adultes et un fauconneau le visitent. Le nid a depuis été retiré, vraisemblablement par l'Oratoire Saint-Joseph pour des raisons de sécurité. Le 17 juillet, après une période où il était apparemment absent du secteur, Alizé est revu à l'Oratoire Saint-Joseph dans un état pas mal passif. Le 13 septembre Julie Tremblay observait Mistral près de l'aéroport, après une altercation avec une buse à épaulette. Un juvénile non identifié avait l'habitude de dormir à l'Oratoire Saint-Joseph. La dernière fois que je l'ai vu, c'était le 20 septembre.

Le 7 septembre, la caméra (qui fonctionne par intermittence puisqu'on est hors saison et que la personne qui s'en occupe est en Australie) capte une première visite d'Éole au nichoir. Éole est un faucon pèlerin mâle qui est né en 2011 sur la tour de l'Université de Montréal; ce printemps il avait tenté de fonder une famille sur un nouveau site, voir plus bas. Le lendemain 8 septembre la caméra capte une visite de Roger au nichoir: c'était la dernière fois qu'on le voyait. L'absence de Roger est indirectement confirmée par les présences de plus en plus fréquentes d'Éole. Éole et Spirit ont d'ailleurs été vus ensemble le 30 décembre aux abords du nichoir, voir la page Facebook. Incidemment cette saga - en nous obligeant à replonger dans le passé pour tenter de comprendre ce qui se passait - a permis de découvrir que 2 autres rejetons de Roger et Spirit avaient visité le nichoir en octobre 2013, 4 ans après leur naissance.


Échangeur Turcot
Des accouplements sont observés le 14 mars. Le 26 mars, les premiers relais au nid, indice indirect de la présence d’œufs, sont observés. Le 3 mai Polly amène de la nourriture au nid, signe qu'au moins un fauconneau est né. Les observations ultérieures permettent de constater la présence de 2 fauconneaux. Mais le 21 mai une des biologistes qui surveille le nid fait une macabre observation: le transport hors du nid par Polly de ce qui semble être un fauconneau. Parallèlement lors des nourrissages, un seul fauconneau est visible. Le 23 mai, le corps du fauconneau décédé est récupéré et le fauconneau survivant est bagué: il s'agissait de 2 femelles (un 3ième œuf non éclos a également été trouvé). La survivante est nommée Samantha par les biologistes. Le premier vol de Samantha  - et le premier envol d'un fauconneau de ce nid (en 2012, Algo et Polly avaient donné naissance à un unique fauconneau qui était subitement décédé quelques jours avant son premier vol) était attendu avec impatience: il a eu lieu tôt le matin du 17 juin. Samantha a été retrouvée au sol par les travailleurs chargés de l'entretien de l'échangeur.  Après quelques heures auprès des humains elle a été capturée puis placée sur un perchoir en hauteur où elle a reçu de nombreuses visites de ses parents. Le lendemain matin à 6h20 je l'ai retrouvée au pied de son perchoir, au bord d'une piste cyclable  fréquentée par les joggeurs avec leurs chiens. À 8h sans prévenir elle s'est envolée. Il nous a fallu du temps pour la localiser dans un arbre.

D'autres que moi - en particulier Robert Lussier et Daniel Toro - ont documenté sa rencontre avec des corneilles puis dans les jours suivants, comment elle terrorisait les goélands, canards et autres hérons!
À ma connaissance elle a été vue pour la dernière fois aux alentours du 21 juillet.

Incinérateur des Carrières
Ce nouveau site de nidification a été communiqué le 31 mars par Samuel Denault qui surveillait depuis plusieurs années un nid de grands corbeaux sur une cheminée industrielle. Or cette année le couple de corbeaux a laissé la place à un couple de faucons pèlerins. Il est vite apparu qu'un des 2 faucons était bagué. Le 6 avril une photo prise par Richard Dupuis permettait d'identifier ce faucon comme étant Éole, né en 2011 sur la tour de l'Université de Montréal. Des accouplements ont été observés du 3 au 17 avril. Le 24 avril les relais annonçaient la présence probable d'au moins un œuf à un endroit qui était situé non pas dans l'ancien nid de corbeaux mais plus bas entre une des cheminées et le bâtiment. Malheureusement début juin il était devenu évident que la nidification avait échouéDes attaques sur des pigeons et une visite d'un 3ième faucon ont aussi pu être observés.
Comme indiqué plus haut, Éole a depuis déménagé à l'Université de Montréal où il semble remplacer son père, ce qui laisse peu d'espoir de voir le site utilisé à nouveau en 2015. Quoique: le 12 octobre j'ai observé un des faucons tenter d'attirer un faucon de passage...

Tour de la Bourse
Pour des raisons semble-t-il liées à des changements dans la gestion de l'immeuble, Simon Duval qui chaque année baguait les fauconneaux nés sur ce site,  n'a pas eu accès au nid. On ne connait donc pas le nombre exact de fauconneaux nés cette année. Chose certaine, il y en avait au moins 2, que j'ai réussi à voir depuis le sol. Au moins un des fauconneaux avait effectué son premier vol le 22 juin, comme en témoigne cette photo de l'un d'eux sur l'édifice de la banque de Nouvelle-Écosse.
Le 15 novembre j'ai observé un des adultes attaquer un épervier depuis son perchoir du 500 place d'Armes. Puis le 14 décembre j'ai assisté à une attaque sur des pigeons.

Pont Champlain
Un couple de faucons pèlerins était de nouveau présent sur le pont cette année mais je n'ai observé aucun signe d'une nidification. Les biologiste de Services Environnementaux Faucon  qui surveillaient le site ont apparemment aussi conclu qu'il ne s'y était rien passé.

Port de Montréal, secteur Viau
Très peu d'information sur ce site cette année sinon que j'y ai vu un faucon pèlerin le 25 mai.



Les hivernants
Un faucon pèlerin utilise depuis quelques années l'église Saint-Esprit-de-Rosemont de décembre à mars. Récemment j'ai pu établir que ce faucon n'était pas bagué, du moins à la patte gauche, ce qui permet d'écarter la possibilité qu'il s'agisse d'Éole (l'église n'est pas très loin de l'Incinérateur des Carrières).
À l'hôpital Louis-H. Lafontaine ce sont 2 faucons qui hivernent depuis quelques années. Leur présence tardive (fin mars) m'avait même fait espérer une nidification dans le quartier. Mais ils ont disparu sans que je puisse observer d'accouplement.