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dimanche 21 septembre 2014

Faucon émerillon et autres rapaces à l'Université de Montréal

Hier samedi 20 septembre, j'ai ajouté une 5ième espèce à la liste des oiseaux de proie que j'ai personnellement pu observer sur le campus de l'Université de Montréal: un faucon émerillon.

Il était perché sur le toit du 3200 Jean-Brillant. Son départ a coïncidé avec le passage de 2 corneilles.

Ce n'est pas la première fois toutefois que des faucons émerillons sont observés sur le campus de l'Université de Montréal. Ainsi par exemple en 2006, un couple avait niché dans la cour intérieure du Pavillon Marie-Victorin (observation d'Evelyne Samson rapportée sur la liste ornitho-qc, 20 juillet 2006).




Les autres rapaces

Dans mon décompte, l'espèce numéro 1 est bien sur le faucon pèlerin, dont un couple niche sur la tour de l'Université de Montréal et qui m'intéresse plus particulièrement.

Plus spectaculaires de par leur grande taille, les urubus (espèce numéro 2) sont souvent vus en train de planer au-dessus de l'École Polytechnique par groupe de 3 ou 4. Ma dernière observation de cette espèce remonte au 7 septembre 2014.

Faucon pèlerin sur la tour de l'Université de Montréal, 12 septembre 2014
Urubu au-dessus de l'École Polytechnique, 22 avril 2013

L'épervier (espèce numéro 3), je l'ai observé 1 ou 2 fois passer en vol derrière la tour de l'Université de Montréal.  Quant au pygargue à tête blanche (espèce numéro 4), ses passages sont probablement encore plus exceptionnels. L'unique fois où je l'ai vu, c'était un des faucons pèlerins qui me l'avait signalé en émettant son signal d'alarme puis en grimpant à sa rencontre.

Pygargue à tête blanche au-dessus de l'Université de Montréal, 11 mai 2014

N'est pas inclus dans mon décompte puisque je ne l'ai pas observé moi-même: la buse à queue rousse dont un individu a été trouvé mort entre le pavillon principal de l'Université de Montréal et l'École Polytechnique le 20 mai 2014.


Un autre rapace qui fréquente presque à coup sur le campus de l'Université de Montréal mais que je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer est la crécerelle d'Amérique, une espèce de faucon très commune à Montréal et qui ressemble beaucoup au faucon émerillon.

Finalement, du côté des rapaces nocturnes, Alexandre Beaudoin, conseiller à la biodiversité de l'Université de Montréal, rapporte la présence du petit duc maculé, de la petite nyctale et de la chouette rayée dans le boisé du boulevard Edouard-Montpetit (source: http://www.nouvelles.umontreal.ca/campus/environnement/20140505-il-faut-freiner-lagrile-du-fr-ne.html)


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