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dimanche 21 février 2016

2 faucons pèlerins à l'Incinérateur des Carrières; nid de corvidé détruit...

2 faucons pèlerins étaient présents sur les cheminées de l'Incinérateur des Carrières cet après-midi. Ça c'est la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, c'est que l'ancien nid de corvidé qui se trouvait sur la cheminée Est et qui était très apprécié des faucons pèlerins a été détruit...

2 faucons pèlerins

Quand je les ai aperçus vers 15h20,  ils étaient tous les deux en vol autour des cheminées. J'étais alors sur la rue de Normanville. L'un d'eux s'est brièvement posé sur la passerelle supérieure de la cheminée Est avant de décoller dans la direction où l'autre faucon avait disparu, c'est-à-dire en direction approximativement du métro Rosemont. Cependant j'ai rapidement revu un faucon en vol, qui s'est à nouveau perché sur la cheminée Est.



C'est depuis la piste cyclable que j'ai réalisé qu'un 2ième faucon était perché sur la passerelle à mi-hauteur de la cheminée Est.

Il y avait très peu de communication entre les 2 faucons: je n'ai entendu un cri qu'à une reprise.

Celui qui était sur la passerelle supérieure a quitté à 15h39 en direction de l'avenue Papineau, immédiatement suivi par l'autre. 30 minutes plus tard ils n'étaient toujours pas de retour. À tout hasard, je suis allé faire un tour à l'église Saint-Marc mais je n'y ai vu aucun faucon.

Qui étaient les faucons ? Celui qui était perché le plus bas n'était pas bagué. Il pourrait s'agir d'Eve, l'ancienne compagne d'Éole. L'autre faucon pourrait-il être Éole ? Éole fréquente présentement l'Université de Montréal où sa présence a été documentée par plus tard qu'hier après-midi par la caméra de Faucons de l'UdeM (la caméra était malheureusement en panne cet après-midi). Bien entendu rien ne permet d'exclure qu'il soit venu faire un tour à l'Incinérateur. Cependant la quasi-absence de communications entre les faucons, la direction de départ et l'impression très subjective que le faucon semblait maladroit quand il se posait sur la cheminée (comme s'il ne connaissait pas bien les lieux) m'incitent à penser qu'il pourrait s'agir d'un autre mâle.    

Destruction de l'ancien nid de corvidés

Malheureusement les faucons pèlerins ne pourront plus utiliser l'ancien nid de corvidés qui était situé presque tout en haut de la cheminée Est. Voici ce qui en restait cet après-midi.


Le nid semblait encore là le 8 février:

Ce jour-là 2 travailleurs se trouvaient au sommet de la cheminée Ouest pour réparer/entretenir le phare pour avion situé au sommet de la cheminée. On peut penser qu'ils sont également intervenus sur la cheminée Est, ce qui les aurait amené à passer au niveau du nid. Le nid a-t-il été détruit à cette occasion ? On ne le saura sans doute jamais, et de toute façon il n'y a rien d'illégal, à ma connaissance, à détruire un nid en dehors de la période de reproduction. Mais cette destruction est une autre tuile pour les faucons pèlerins, qui n'ont décidément pas la vie facile à l'Incinérateur des Carrières!




samedi 20 février 2016

Longue présence de Polly dans le nichoir de l'Échangeur Turcot

À environ 1 mois d'une possible ponte, le faucon pèlerin femelle de l'Échangeur Turcot passe beaucoup de temps dans le nichoir à faucon pèlerin. Auparavant, les faucons avaient déjà été vus à quelques reprises visitant le nichoir mais jamais aussi longtemps et jamais aussi proche de la période de nidification. Cela est de bonne augure pour l'adoption du nichoir pour la prochaine saison de nidification, particulièrement dans le contexte des travaux de reconstruction de l'Échangeur.

Un déménagement imposé

Les faucons pèlerins n'avaient en fait pas le choix: ils devaient trouver un autre emplacement pour leur nid cette année. La corniche où ils avaient niché en 2015 a en effet été obstruée cet automne, dans le but évident d’empêcher les faucons de s'installer à nouveau à cet endroit. Cela a été très probablement fait pour inciter les faucons à se trouver un endroit où ils seraient moins dérangés par les travaux de reconstruction de l'Échangeur Turcot. En effet les travaux vont actuellement bon train juste au sud de la rue Saint-Patrick (rappelons que les faucons pèlerins avaient niché l'année dernière sur le pilier situé entre le canal Lachine et la rue Saint-Patrick, du côté de la rue Saint-Patrick).



Les faucons pèlerins n'avaient pas à aller très loin pour trouver un endroit "autorisé". En effet, ils pouvaient nicher sur le même pilier mais du côté "canal". C'est d'ailleurs là que se trouvait leur nid en 2012, 2013 et 2014. Cependant plusieurs perchoirs qu'ils utilisaient alors pour surveiller le nid ou pour manger ont été rendus inutilisables (ou difficiles à utiliser). Dans la mesure où on ignore pourquoi ils ont changé de nid en 2015 et face à ces nouveaux désagréments, il n'était pas clair du tout que les faucons retourneraient à leur ancien nid.  Les faucons auraient même pu choisir de nicher à un endroit totalement différent, à l'image d'Éole et d'Eve qui l'an dernier avaient décidé de déménager à 1.6km de l'Incinérateur des Carrières - où se trouvait  leur nid en 2014.

L'observation du 19 février

Quand je suis arrivé à l'Échangeur Turcot vers 9h45, aucun faucon n'était visible. Pas de reste de proie au sol non plus (mais comme je l'ai dit plus haut, plusieurs endroits où ils avaient l'habitude de manger ont été rendus inutilisables). Comme ma visite la semaine précédente avait été infructueuse, je commençais à envisager la possibilité que les faucons avaient déménagé.

Mais à 10h12 j’aperçois un faucon en vol parmi les piliers, qui finit par se poser.
Ce faucon (probablement Algo) est ensuite allé sur le pilier où se trouve un ancien nid de corvidé, où il a mangé pendant 5 minutes environ. Puis il a rejoint le pilier opposé. Au fond de la cavité se trouvait un autre faucon pèlerin en train de manger: Polly. Il était 10h21.

Algo réussissait parfois à récupérer de petits morceaux. À 10h49, il s'empare du restant de la proie et l'emmène à l'ancien nid de corvidés où il mangera jusqu'à 11h10 environ. après le départ d'Algo, Polly est allée se percher sur une petite poutre. Après s'être nettoyé le bec et les pattes, elle s'est envolée à 10h52 et a rejoint la corniche du nid de 2014.


 

Polly au nichoir

À 11h05, Polly a quitté la corniche du nid de 2014 et est venu se poser au nichoir.

Une minute plus tard elle disparaissait au fond du nichoir. J'ai du quitter des yeux le nichoir pendant plusieurs minutes le temps de changer une pile récalcitrante sur mon appareil photo. Lorsque j'ai recommencé à observer, un faucon était de retour à l'endroit où Polly avait mangé et grappillait quelques miettes. Vraisemblablement Algo puisqu'il n'était plus visible dans le nid de corvidés. Ce faucon est venu se percher au-dessus de moi, sur un pilier. Mais la grande question que je me posais était: est-ce que Polly est toujours dans le nichoir, oui ou non ? J'avais beau reculer, je n'étais pas capable de voir à l'intérieur. À un certain moment, Algo a communiqué en regardant vers le nichoir: c'était mon seul indice.

Quand Algo a quitté son perchoir à 12h09 pour aller se poser sur le toit de l'ancienne usine, j'ai cessé de croire que Polly se trouvait encore dans le nichoir. J'ai suspendu mes observations et je suis entré au Centre Gadbois pour me réchauffer un peu.

À 12h52 quand je suis ressorti, un faucon était toujours perché à l'endroit exact où je l'avais laissé, au coin du toit de l'ancienne usine. Je suis allé voir le nichoir, et là, surprise: Polly est apparue pendant quelques instants!

J'ai alors décidé de surveiller le nichoir par caméra, histoire de ne pas avoir à garder les yeux constamment sur le nichoir.  À 13h09, Algo est revenu se percher au-dessus de moi. À 13h40, Polly est de nouveau brièvement apparue. La fin de ma 2ième batterie m'a forcé à arrêter de filmer à 13h54. En tout, mes vidéos couvrent une période d'un peu plus de 1h et me permettent d'affirmer que Polly n'a pas quitté le nichoir pendant  cette période. Cependant sa présence était probablement beaucoup plus longue. Possiblement de 11h06 lorsque je l'ai vu entrer dans le nichoir à 14h46 lorsque j'ai quitté (Polly était alors apparemment encore dans le nichoir).


Un autre oiseau de proie

À 14h15, un oiseau de proie apparait au-dessus de moi et des faucons pèlerins. Malheureusement il est passé très vite car harcelé par 2 corneilles... Il a rapidement disparu derrière Muzo, sans que je puisse le photographier ou l'identifier. Algo n'a pas bronché. 


 

 

jeudi 4 février 2016

Retour vers le passé: le faucon pervers de l'Université de Montréal (hiver 2013)

Crédit photo: Léaw Roy

 Le 26 janvier 2013, une petite bombe éclatait dans le milieu des observateurs des faucons pèlerins de l'Université de Montréal sous la forme d'un article de Jacques Samson, intitulé "Un pervers à l'Université" et publié dans le journal Le Soleil. On y apprenait qu'un faucon pèlerin avait pris l'habitude de passer la nuit à diverses fenêtres de salle de bain - toujours de filles - à l'une des résidences de l'Université de Montréal et observait attentivement ce qui se passait à l'intérieur...

Très rapidement, la source du journaliste - l'étudiante Léaw Roy - s'était manifestée sur la page Facebook des faucons de l'UdeM, apportant avec elle quelques photos et vidéos additionnelles. Malheureusement, malgré ces éléments, l'identité du (ou, plus improbablement, des) faucon n'a pas pu être établie avec certitude.

Je reviens sur cette histoire pour plusieurs raisons. D'abord parce que je trouve que cette amusante histoire mérite d'être mieux connue. Surtout d'ailleurs par les personnes actuellement sur place à l'Université de Montréal parce qu'il est tout à fait possible que des perchoirs similaires continuent à être utilisé, à l'insu de ceux/celles qui, comme moi, observent les faucons (n'hésitez donc pas à communiquer avec nous si vous pensez avoir découvert un de ces perchoirs!). Je reviens également sur cette histoire puisque 2 éléments importants avaient été soit non précisés, soit incorrectement rapportés: la localisation exacte des perchoirs (en particulier, plusieurs d'entre nous avaient mal identifié l'immeuble à l'époque) et l'étendue dans le temps des observations (plus courte que l'article ne le laisse entendre). Je remercie grandement Léaw Roy pour les éclaircissements sur ces 2 points, ainsi que pour me permettre de partager ses photos et vidéos.



Où ?

L'article de Jacques Samson parle d'"une des résidences des filles". Une lecture un peu trop rapide amenait facilement à conclure qu'il s'agissait du pavillon Thérèse-Casgrain, qui est la résidence des filles. Or les observations ont plutôt été faites depuis une résidence mixte, la résidence C, située au 2350 Edouard-Montpetit. Plus précisément sur la façade Nord-Est de l'aile Nord-Est, façade qui donne sur le CEPSUM.

Sur la carte Bing ci-dessous, le point bleu représente l'endroit où ont été faites les observations. On distingue une partie du CEPSUM dans le coin supérieur droit. La tour de l'Université de Montréal se trouve vers le bas, à 500 mètres environ.

La photo suivante de la résidence C a été prise depuis la sortie latérale du CEPSUM, la flèche indiquant l'endroit où les observations ont été faites.

Les fenêtres concernées sont plus précisément identifiées sur ce gros plan:

   

Quand ?

L'article de Jacques Samson commence ainsi:
 Depuis quelques années déjà - ça fait au moins trois ans -
Comme me l'a appris Léaw, il s'agit d'un léger malentendu: dans son message au journaliste elle avait indiqué que depuis 3 ans qu'elle était aux résidences, elle avait fréquemment observé le faucon pèlerin. Le journaliste a de toute évidence conclu qu'elle avait observé le faucon dès son arrivée aux résidences.

De fait, Léaw ne se rappelle plus exactement quand elle a vu pour la première fois l'oiseau. Il s'agissait alors d'une vague silhouette à travers la vitre givrée, qu'elle pensait être un simple pigeon: rien de bien excitant! Elle considère cependant comme peu probable qu'il s'agissait de son premier hiver (2010-2011). Par ailleurs, comme les autres résidentes ayant vu l'oiseau sont arrivées un an après elle, elle conclut "on pourrait affirmer que les présents témoins ne l'ont vu qu'à partir de l'hiver 2011-2012".

Ce n'est qu'en janvier 2013, profitant d'une soirée particulièrement douce où la fenêtre de la salle de bain avait été laissée entrouverte, qu'elle a pu voir pour la première fois distinctement le faucon. Elle l'a alors filmé et photographié, et comme elle était une fidèle lectrice des chroniques ornithologiques de Jacques Samson dans Le Soleil, elle lui a transmis l'information. L'article s'en est suivi.

Léaw a ensuite de nouveau eu l'occasion de filmer le faucon en février 2013. Malgré qu'elle guettait sa réapparition éventuelle, elle ne l'a plus jamais revu par la suite, en particulier elle ne l'a pas vu durant les hivers 2013-2014 et 2014-2015. Léaw a quitté les résidences depuis.


À quels moments de la journée?

Je devrais plutôt dire "de la nuit", puisque Léaw voyait le faucon pèlerin vers 1 heure du matin, en tout cas jamais avant le couvre-feu de 23h.  Cela suggère donc que le faucon pèlerin passait la première moitié de la nuit ailleurs, ce qui constitue une autre surprise. Certes Montréal  n'est jamais totalement dans l'obscurité puisqu'il y a toujours des éclairages humains qui subsistent, même en plein cœur de la nuit. Les faucons pèlerins peuvent utiliser cette faible luminosité pour se déplacer sans difficulté au crépuscule et à l'aube, même s'ils ne sont pas des oiseaux nocturnes. Mais en plein milieu de la nuit ?

Ou bien cela signifie-t-il que le faucon attendait tout près le moment où les salles de bain seraient moins fréquentées et où il pourrait profiter sans être trop dérangé de la chaleur qui se dégageait de ces fenêtres? 


Photos et vidéos de Léaw Roy

Histoire de garder une mémoire visuelle des rencontres entre Léaw et le faucon pèlerin, voici, avec sa permission, ses vidéos et ses photos.

La 1ère vidéo et les 4 photos ont été prises le 12 janvier 2013 avec un ipod.
Crédit photo: Léaw Roy

Première vidéo (crédit vidéo: Léaw Roy)


Crédit photo: Léaw Roy
Crédit photo: Léaw Roy

Le 8 février 2013, Léaw Roy publiait une autre vidéo. Elle n'a plus vu le faucon depuis.

Deuxième vidéo (crédit vidéo: Léaw Roy)

Qui était le faucon pèlerin ?

La publication des 2 vidéos et des photos prises par Léaw avait suscité à l'époque beaucoup de discussions sur la page Facebook des Faucons de l'UdeM, dans le but de tenter d'identifier le ou les faucons pèlerins, voir par exemple ici et ici. La discussion s'était faite aussi en partie via courriel, où Eve Belisle avait notamment présenté des arguments en faveur d'un seul et unique faucon pèlerin, qui ne serait pas Spirit.

Spirit est la femelle faucon pèlerin qui niche sur la tour de l'Université de Montréal depuis 2009. Son compagnon était alors Roger (il a disparu à l'automne 2014). Dans la mesure où l'analyse des photos a permis d'exclure Spirit, les soupçons se concentraient logiquement sur Roger, surtout avec l'information selon laquelle les fenêtres de la résidence étaient utilisés de longue date (une information possiblement incorrecte comme on l'a vu plus haut). Cependant l'hypothèse d'un faucon pèlerin tiers (i.e., qui ne serait ni Spirit, ni Roger) n'a jamais été exclue.

Concernant  cette hypothèse d'un faucon tiers, on peut remarquer que les perchoirs choisis étaient doublement cachés de la tour de l'Université de Montréal: non seulement la façade ne donne pas vers la tour, mais l'autre aile de ce bâtiment - l'aile Sud-Ouest - fait écran avec la tour. Un faucon pèlerin utilisant ces perchoirs pouvait donc facilement passer inaperçu des propriétaires des lieux. D'autant plus que le faucon a toujours été observé alors qu'il faisait nuit.

Éole?

Depuis les observations de Léaw, un certain nombre de choses se sont passées.

À l'automne 2014, le faucon pèlerin Éole s'est installé à l'Université de Montréal. Auparavant il occupait un territoire limitrophe à celui de l'Université de Montréal, plus précisément à l'Incinérateur des Carrières où il a été observé pour la première fois en mars 2014. On ignore où il était entre le printemps 2011 - moment où il est né à l'Université de Montréal - et le printemps 2014, mais il n'est pas interdit de penser qu'il n'est jamais parti très loin de l'Université de Montréal. La clarification de Léaw sur la date des observations permet de considérer Éole comme un suspect potentiel dans la mesure où le faucon pervers aurait été observé pour la première fois à l'hiver 2011-2012. Pour ma part j'imagine très bien un jeune faucon pèlerin être assez insouciant pour aller dormir sur le bord d'une fenêtre derrière laquelle s'activent des humain(e)s! Si c'était Éole, il était dans son plumage juvénile lorsqu'il a été observé pour la première fois mais comme il était alors vu à travers une fenêtre givrée, cela n'aurait pas paru. En revanche le faucon filmé par Léaw a clairement un plumage d'adulte: ceci ne détruit cependant pas mon hypothèse dans la mesure où Éole aurait alors eu plus de 18 mois, qui est l'âge au bout duquel le jeune pèlerin acquiert le plumage adulte. Je laisse à d'autres plus physionomistes que moi la tâche de vérifier si cette hypothèse résiste à la comparaison de photos.

Mais il n'y a pas qu'Éole qui a visité l'Université de Montréal depuis le début 2013: Rick, son frère de nichée, en mai 2015; Arthurin en avril 2015 (qui est devenu le compagnon de Spirit jusqu'à l'automne), Algo et Polly en octobre 2013, pour ne citer que ceux qui ont pu être identifiés. Tous ces faucons qui ont été surpris par la caméra de Faucons de l'UdeM ou la mienne, et tous les autres faucons qui ont été observés mais qui n'ont pas pu être identifiés, pourraient en théorie vivre dans un territoire limitrophe à celui de l'Université de Montréal et donc possiblement être le faucon pervers (Algo et Polly sont un cas à part puisqu'on sait qu'ils vivent à l'année longue à l'Échangeur Turcot).

J'ajoute pour terminer, que les faucons pèlerins Éole, Rick et Arthurin ont été identifiés grâce à la caméra installée au-dessus du nichoir de l'Université de Montréal. Or cette caméra a été installée en mars 2014. La précédente caméra qui permettait de surveiller l'intérieur du nichoir avait été retirée en octobre 2011 en prévision des travaux majeurs de rénovation de la tour de 2011-2012 (le nichoir lui-même a été retiré à une date non déterminée avant d'être réinstallé le 7 décembre 2012). Tout ça pour dire que pendant plus de 2 ans, en plein dans la période où le faucon pervers avait été observé, les moyens d'identifier un éventuel faucon pèlerin de passage étaient très limités. 

Mise à jour du 30 mai 2022: mise à jour du lien vers l'article de Jacques Samson à l'occasion de son décès.